Quelle musique écoutait Jules César - en tout cas quand la guerre des Gaules lui en laissait le loisir
- ? Et Alexandre le Grand ? Quel était le plus grand compositeur grec
au 4e siècle avant J.C ? "Timothée de Milet", répond sans hésiter Annie
Bélis, directrice de recherche au CNRS, à l’Institut de Papyrologie de
la Sorbonne, ancienne de l’École Française d’Athènes, et spécialiste de
musique grecque antique. C’est à cette éminente philologue et à son
équipe que l’on doit l’interprétation exceptionnelle et inédite de deux
nouvelles œuvres du répertoire antique.
Un patrimoine rarissime que les scientifiques de l’Institut de recherche
et d’histoire des Textes (IRHT) traquent, traduisent et transcrivent
pour faire resurgir du fond des âges des mélodies composées par
Euripide, Carcinos ou Timothée, des péans (voir ci-dessous)
dédiés à Apollon datés du 2e siècle av.J.C, des hymnes à Lemnos ou des
œuvres de Mésomède de Crète, le musicien préféré de l’Empereur Hadrien....
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