Le web-documentaire exceptionnel : "à bientôt de vos nouvelles" !

De complexes réseaux de tranchées qui s’étendent sur plusieurs centaines de kilomètres des Vosges à la mer du Nord, pour ne considérer que le seul front ouest ; cinquante-deux mois de combats sur terre, sur mer mais aussi dans les airs ; des millions de morts et plus encore de prisonniers, de blessés, de corps et d’âmes mutilées parfois atrocement à l’image des trop célèbres Gueules cassées, association de défigurés dont l’un des fondateurs est un Breton de Montreuil-sur-Ille, Albert Jugon ; la Première Guerre mondiale est un conflit si vaste, si complexe, qu’il est un véritable défi au cerveau humain.

 
Paradoxalement, face à ces innombrables drames, c’est sans doute en se plaçant à hauteur d’homme que l’on peut prendre la véritable mesure de cette horreur, de cette irruption sans précédent de violence en plein milieu des années 1910, concluant brutalement une période que l’on qualifie souvent de Belle époque. Et parmi toutes les sources qui s’offrent à l’historien, ce sont sans doute les écrits des poilus qui, le mieux, permettent de saisir ce que fut cette Première Guerre mondiale.
C’est ce que vous propose ce web-documentaire : suivre à partir de leur correspondance, rédigée tapis dans le petit poste d’une tranchée de première ligne ou dans le calme tout relatif d’un cantonnement de repos, huit poilus Bretons. Ils s’appellent Jules, Henri, Louis, Jean, Frédéric ou encore Auguste, ils sont instituteur, officier de carrière, paysan et même curé. Ils viennent de haute et de basse de Bretagne et ils vont tous vous faire découvrir la Grande Guerre.
Mais, malgré leurs profils divers, ces huit témoins ne pourront pas vous faire découvrir toute la complexité de ce conflit. Tous fantassins, leur expérience de guerre n’est pas celle des artilleurs et encore moins celle des marins, des prisonniers, des internés ou des personnes demeurées à l’arrière. Le vécu qui émane de leur correspondance est celle de la guerre au ras du sol, à même la tranchée. Et leurs lettres n’en sont que plus fortes.


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