Le 10 mai 1940, les Allemands lancent
leur offensive. En Belgique et dans le nord de la France, c'est la panique. La
population garde le souvenir des exactions d'août 1914. Massacre, viols,
occupation brutale, elle ne veut pas revivre ce cauchemar. Près de deux
millions de Belges convergent en quelques jours vers la frontière, mais
également des Néerlandais et des Luxembourgeois.
Les Français de l'Est et du Nord
quittent à leur tour villes et villages. En juin, lorsque les troupes
allemandes s'approchent de Paris, l'exode atteint une ampleur inouïe. De
nombreux Parisiens fuient aussi la capitale. En quelques semaines, 8 à
10 millions de réfugiés prennent la route, soit près d'un quart de la
population française de l'époque.
Quatre-vingt ans après, France 24 a
recueilli les témoignages de ceux qui ont vécu cet exode au début de la Seconde
Guerre mondiale. Alors enfants ou adolescents, ils ont tout quitté en quelques
heures. Beaucoup ne sont restés que quelques jours sur la route, avant de
reprendre le chemin inverse, mais les souvenirs traumatisants ou exaltants de
ce départ forcé ne les ont jamais quittés.
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